3è essai

   A partir des essais vues précédemment, j'en ai fais plusieurs assemblages. J'ai d'abord fais une sélection puis j'ai recherché un rythme intéressant tout en joignant des essais légèrement différents dans leurs résultats.
J'ai surtout recherché à rejoindre tous les axes directeurs, confondus, en un point, notamment pour les axes directeurs les plus épais, les plus noir, gras.
Il y a un mélange de formes qui est donc mis en avant et seuls celles-ci ne se rejoignent pas, même si à certains endroits on en a l'impression.
C'est ce qui m'a intéressé dans cette présentation; qu'il y est un lien par seulement un élément de la réalisation et un autre lien sous entendus mais pas toujours visible pour les autres éléments.

   Puis dans un carré plus grand (18cm), en reprenant le même système que ceux de 9cm, j'y ai ajouté des chiffres de police plutôt linéale.

J'ai voulu, avec ces chiffres/ nombres, créer comme un chemin plus ou moins visible et ainsi joué avec les blancs et les noirs, leurs tailles, leurs épaisseurs.

C'est ce principe de blanc et noir qui m'intéresse et un donc la façon dont on peut lire, et ainsi deviner par certains moments.

2è essai

   J'ai repris le même principe que mes premiers essais et y est ajouté des critères supplémentaires.
Tout d'abord, la forme aux intersections. J'ai donc continué mes recherches avec les ronds puis avec les hexagones.
La taille de ces dernières étaient donc importante; j'ai alors joué avec le noir de ces formes qui finissent par se confondre et créées des formes assez abstraites au final. J'ai donc fais des essais avec ces formes ouvertes, vides de l'intérieur. Elles se confondent toujours, elles s'entrecoupent, mais l'épaisseur de ces dernières créée  comme un écoulement, une chute de formes qui dynamise davantage l'image.
J'ai aussi voulu travailler le hors champ, avec ce que contient l'image, mais aussi, avec le cadre que je supprime seulement d'un ou de plusieurs cotés pour accentuer la prolongation de l'image.

Jacque Bertin

   Né en 1918 et décédé en 2010, c'était un cartographe connu pour son livre: la sémiologie graphique. Il met en avant 8 points importants visuellement:

- le format du subjectile

- la position

- la taille

- la valeur

- le grain (la texture)

- la couleur

- l’orientation

- la forme

Ainsi il nous montre à quel moment le visuel peut être intéressant et a quel moment il montre une certaine instabilité dans sa composition.

1er essai

   Un exercice qui a pour consigne de faire 7 lignes verticales parallèles et 5 lignes horizontales parallèles dans un carré de 9cm où chacune de ces intersections créées sont représentées par des points.

Après plusieurs essais, j'ai choisi de travailler des droites plus ou moins orientées et d'épaisseur variées avec une possibilité de hors champs. Je trouve qu'il y a un certain rythme qui se créé et qui pourrait être intéressant à pousser.
J'ai surtout joué avec l'épaisseur des axes directeurs pour dynamiser l'image et aussi le hors champs avec les points présents.

Agam

   Né en 1928, c'est un plasticien et une figure de l'art cinétique. Son travail se base sur l'utilisation des couleurs primaires et secondaires (avec le noir et blanc), sur le positionnement, le déplacement des spectateurs et donc sur le mouvement que peut créer ses œuvres.

   J'apprécie beaucoup son travail. Il rythme la couleur et les formes et la vision de l’œuvre change suivant le placement du spectateur. Cela donne plus ou moins une installation interactive et créer des illusions d'optiques qui m'intriguent beaucoup. Le jeux de couleurs, de formes est très intéressant; de plus l'ombre et la lumière ajoute un rythme naturel supplémentaire, ils en deviennent presque essentiels pour les installations extérieurs en particulier.

Soto

   Né en 1923 et décédé en 2005, il était un artiste peintre et sculpteur,  un emblématique de l'art cinétique.

Il est connu pour ses œuvres géométriques et leurs effets d'optiques. Il a aussi chercher à faire partager ces dernières avec les spectateurs: l'idée de traverser, rentrer dans l’installation.

 

   Je trouve son travail surtout intéressant dans le sens où il fait partager le spectateur et où l'illusion d'optique se perd peu a peu une fois que l'on s'en rapproche. On peut ainsi contempler la complexité de l’oeuvre rythmée par des couleurs la plupart du temps. Le fait de pouvoir intervenir dans ces dernières, rend le principe de l’œuvre très intéressant, on en a une toute autre vision que vue de l'extérieur. Ce sont des installations intrigantes.

Ruedi Baur

   Né en 1956, c'est un designer graphique. Il a réalisé beaucoup de projets dont la signalétique du centre George Pompidou.

   J'aime beaucoup le graphisme qu'il créer avec des lignes ou encore des formes. Il donne une autre vision à l'espace exploité lors d'installations et rythme ses affiches ,ou sa typographie avec juste un peu de couleur en parallèle. Un travail que j'apprécie car c'est comme s'il détournait l'espace, lui donnait un autre rythme, un autre usage, une nouvelle perception. Son travail typographique pour le centre Pompidou m'intéresse, néanmoins, beaucoup moins mis à part l'utilisation des couleurs; Je la trouve plutôt simple et  préfère davantage la deuxième de mes images, la recherche est plus intrigante et créée plus d'effet visuellement, pour ma part.

Harmin Hoffman

   Graphiste de style suisse, il suit le mouvement de Rudy Meyer et ces affiches sont considérées comme "la banalisation de la couleur". En effet, il utilise très peu la couleur, voire même que du noir et blanc, tout en utilisant des polices sans serif et en pratiquant la mise en page asymétrique.

   Dans son travail, j'aime beaucoup la façon dont il traite le noir et blanc, le plein et le vide. Il joue avec l'ombre et la lumière, les formes abstraites mais qui finissent par avoir du sens par le travail, le traitement qu'il fait sur le blanc et le noir.Je trouve sa façon de travailler, sa démarche très intéressante et m'inspire beaucoup pour la pratique du plein et du vide.

Emile Ruder

   Né en 1914 et décédé en 1970, il est typographe et graphiste du style suisse et a publié un livre sur la grammaire de base en typographique.

Il travail particulièrement à partir d'asymétries, et structure son travail à l'aide de grille et d'une police sans serif.

   Ce n'est pas son travail graphique qui m'interpelle le plus mais son travail typographique. En effet, je trouve que la façon dont il met en page ses textes ou ses mots est assez intéressante par le travail du noir et du blanc, de la "cassure" mais aussi de la "disparition", ou presque, qui rythme le tout. Certains travaux rendent des formes très abstraites, intrigantes, intéressante à voir, à comprendre. Certains de ses travaux me font penser a un dégradé, à de l'usure à partir du travail, de son travail sur le noir et blanc, d'où, pour moi, l’apparition de ces formes aux contours étranges et très esthétiques, graphiques (tant pour ses réalisations typographiques que graphiques).